350e anniversaire du mariage Doré-Dufossé (1670-2020)

Acte de mariage de Louis Doré et Jeanne Du Fossé - 1670

L'année 2020 qui s'achève restera l'année de tous les malheurs, pour bien des gens. Pour plusieurs familles Doré, c'est aussi le moment d'avoir une pensée pour les ancêtres saintongeois et normand Louis Doré et Jeanne Fossé (Dufossé), mariés il y a 350 ans, en septembre. Voici le texte de l'acte de mariage:

"Le premier jour du mois de septembre de l'an mil six cent soixante et dix après les fiancailles et la publication faites des bans de Mariage le dix septième, le vingt quatrième et la trente et unième du mois d'Aoust dernier, d'entre Louis Doré fils de Pierre Doré et d'Hilaire Fergé les père et mère de la paroisse de Vivier Jusos Évesché d'Angoulesme d'une part. Et Jeanne du Fossé fille de Vincent du Fossé et de Noele des Noyers ses père et mère de la paroisse de St Léger de la ville et Evesché d'Évreux d'autre part, Et n'y ayant vu aucun empeschement, Je soussigné prestre curé de l'Eglise paroissiale de Notre Dame de Québec les ay en la dite église solemnellement par paroles de présent conjoints en mariage, et leur ay donné la bénédiction nuptiale selon la forme prescritte par la Ste Église en présence de Pierre Normand d. la Briere, Michel Fernet, Michel Chabot et autres"

(signé) H De Bernieres.

NOTES

- Saint-Léger est aujourd'hui un quartier d'Évreux, ville normande (département de l'Eure) située à une centaine de kilomètres de Paris.

- Angoulême est une ville du sud-ouest de la France, située à une centaine de kilomètres de Bordeaux, dans le département de Charentes, région de Poitou-Charentes.

- Il y a environ 500 kilomètres entre ces deux villes.

Un supergène protège certains descendants canadiens-français

Une nouvelle parue dans La Presse le 20 novembre 2020 fait état de la découverte d'un supergène protégeant ceux et celles qui le portent de maladies du coeur et du foie et prolongeant leurs années de vie. Les chercheurs n'ont pas identifié les quatre familles qui seraient touchées par cette découverte unique sur la planète.

Rose Doré Rose

Surprise, au détour d'une promenade dans le cimetière Saint-Antoine de Longueuil: le monument funéraire de Paul Rose, activiste politique dont le nom seul évoque les années mouvementées 1960-70. On s'arrête et on jette un coup d'oeil. Tiens, la mère de Paul Rose s'appelle Rose Doré. Ça mérite quelques recherches. Voici ce qu'on a trouvé. Rose-Delima Doré est née le 2 novembre 1914, à Montréal. Le 31 janvier 1942, elle a épousé à Montréal Jean-Paul Rose (né le 7 juin 1917). Les frères Paul et Jacques Rose étaient ses fils. Rose Doré était la fille de Odile et Bernadette Lavoie, mariés à Ferme-Neuve le 26 mai 1912. Son ascendance se poursuit ainsi: Georges et Marcelline Thibault, 7 août 1876, Saint-Agathe-des-Monts; Augustin et Elmire Laporte, 11 septembre 1848, Saint-Jérôme; Pierre et Catherine Taillon, 11 février 1822, Saint-Benoît; Joseph et Marie-Rose Charbonneau, 15 octobre 1792, Saint-Eustache; Jacques-Philippe et Clémence Valois, 17 octobre 1768, Saint-Eustache; Louis et Marie Charlotte Gingras, 9 janvier 1730, Neuville; Pierre-Louis et Catherine Coquin, 24 novembre 1699, Neuville; Louis et Jeanne Dufossé, 1er septembre 1670, Québec. Jacques-Philippe était le jeune frère d'Étienne, le prisonnier des plaines d'Abraham. Dans les branches latérales de l'arbre de Rose Doré, on trouve trois jeunes hommes morts dans la bataille de Saint-Eustache, en décembre 1837: les frères Jean et Augustin Doré, fils de Joseph, et Étienne-Séraphin Doré, fils d'Étienne. Tous les trois sont des neveux de Pierre, l'ancêtre de Rose. La lignée d'Étienne Doré mène aussi à Jean Doré, ancien maire de Montréal.

Marc Doré

Décès d’Hubert Doré

Hubert Doré, un frère du fondateur de l'AFDI et membre de l'association depuis ses débuts, est décédé le 8 mars 2020 à l'hôpital d'Alma. Fils d'Héraclius et Blanche Lizette, il a exercé toute sa vie le noble métier de cultivateur, faisant de l'ancienne ferme familiale du rang 2, à Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, une entreprise moderne et performante dans laquelle plusieurs de ses enfants et descendants sont encore impliqués. Il était né en 1923, il est décédé à quelques jours de son 97e anniversaire.

Ciel, mon Y !

Un évènement important vient de se produire dans le petit monde de généalogie génétique au Québec. Des analyses génétiques récentes confirment en effet que le pionnier Guillaume Fournier (v.1623-1699) n’est pas le père biologique de celui que les registres désignent comme son fils, Charles Fournier. Selon les analyses génétiques, deux autres fils de Guillaume Fournier, Joseph (1661-1741) et Jean (1665-v.1744), ont transmis le même gène Y qu’on a retrouvé chez leurs descendants, et dont on déduit qu’il est donc aussi celui de leur père. Mais le chromosome Y, toujours transmis de père en fils le long de la chaîne héréditaire, est différent chez les descendants de Charles, ce qui confirme que son père n’est pas Guillaume. La recherche aura permis de pousser plus loin et d’identifier le porteur du Y dont a hérité Charles et qui est celui que se partagent deux frères pionniers, Gilles Gaudreau (1644-1726) et Jean Gaudreau (1649-v.1685). On peut lire l’article du chercheur Pierre Gendreau-Hétu dans le numéro de l’été de la revue L’Ancêtre, publiée par la Société de généalogie de Québec. Une recherche semblable est en cours et elle implique un Doré qui a vécu au XVIIe siècle ; si elle s’avérait, elle permettrait d’élargir considérablement les rangs des porteurs du Y Doré! (L’Ancêtre, volume 45, numéro 327, été 2019, pp. 275-276)

Baby-boom: le mythe brisé de la femme québécoise féconde

On a beaucoup parlé et écrit sur la fécondité des mères du baby-boom, en particulier au Québec, mais il semble que ces femmes étaient moins fécondes que leurs mères et grands-mères et que l'explosion démographie des années 1945-65 avait surtout à voir avec l'amélioration des conditions sanitaires des enfants et des adolescents, et un contexte économique favorable. Un article du journal Le Devoir à lire ICI

ADN et généalogie: des précisions pertinentes et rassurantes

Le généalogiste Pierre Gendreau-Hétu se penche sur les cas de l'ADNmt (celui des mères) et de l'ADNy (celui des pères) ainsi que sur la valeur des tests accessibles à la population en général.

L’ADN de nos ancêtres

Le chroniqueur scientifique du Soleil de Québec Jean-François Cliche explique comment l’étude de notre ADN permet de connaître (un peu) nos ancêtres. Ce n’est pas un attrape-nigauds, mais il faut quand même rester prudent dans l’analyse des résultats.

AJOUT: une Fille du Roy qui n’en était pas une?

Anne Le Maître, identifiée dans un article du DEVOIR sur une recherche génétique et généalogique comme une Fille du Roy n’en était peut-être pas une, selon des participantes historiennes et généalogistes à un débat qui s’est déroulé sur la page Facebook du groupe Nouvelle-France. On peut lire sur le sujet ICI.

Une Fille du Roy, un million de descendants

La contribution des Filles du roi au pool génétique des Québécois s’élève à 9 %, selon une recherche qui a été présentée mardi 8 mai 2018 au Congrès de l’ACFAS à Saguenay. Et parmi ces Filles du roi, celle qui a eu le plus de descendants n’a eu aucun enfant en Nouvelle-France ! (L’article du journal Le Devoir)